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4°. Le privilège d’un délai de dix ans pour payer, ce qui, on le conçoit, est d’un avantage immense pour le colon.

On ne pourrait être plus libéral, vraiment.


la culture des arbres forestiers


Pour encourager la culture des arbres forestiers, le gouvernement accorde au colon, en sus de son homestead et de son droit de préemption, le privilège de s’inscrire pour un autre quart de section dont il aura la pleine propriété au bout de six ans, et après y avoir fait des plantations d’arbres sur une étendue de 32 acres, durant les quatre premières années.


lots à bois


Lorsqu’il n’y a pas de bois sur une ferme, l’on peut, en s’adressant au bureau des terres, obtenir un lot boisé, de pas plus de 20 acres, dans le voisinage, à raison de $1.00 l’acre.

Voilà qui achève de renseigner l’émigrant, d’une manière à peu près complète, croyons-nous, sur une question de la plus haute importance pour lui.


terres publiques aux états-unis


Pour obtenir un homestead aux États-Unis, il faut compter 21 ans, être citoyen américain, ou avoir signifié son intention de le devenir, puis occuper et cultiver son lot pendant cinq années avant de recevoir le titre nécessaire de propriété.

Au Canada, il suffit, on le sait, d’être âgé de 18 ans et d’occuper et de cultiver sa terre durant trois ans, pour avoir droit à une patente.

Où se trouve, ici, la supériorité des avantages ?

Chez nos voisins — dans le Minnesota, le Dakota, etc. — il n’y a que deux prix pour les terres appartenant au gouvernement, c’est-à-dire $2.50 l’acre pour celles qui se trouvent dans les limites des réserves affectées aux chemins de fer, et $1.25 l’acre pour les lots ordinaires. Il faut payer, en outre, dans un espace de temps beaucoup plus restreint qu’à Manitoba.

Les frais d’inscription de homestead ne sont pas les mêmes dans tous les États, comme l’indiquent les tableaux suivants :