Page:Tarsot - Fabliaux et Contes du Moyen Âge 1913.djvu/111

Cette page a été validée par deux contributeurs.

La pauvre orpheline, quand elle se vit condamnée à cette prison, vint à la fenêtre. Elle jeta les yeux sur le jardin, où les fleurs s’épanouissaient, où chantaient les oiseaux,

et s’écria douloureusement : « Malheureuse que je suis ! me voilà donc enfermée pour jamais ! Aucassin ! doux ami, c’est parce que vous m’aimez et que je vous aime. Mais ils auront beau me tourmenter, mon cœur ne changera point et je vous aimerai toujours. »