sait que ces parasites portent alors les animaux à se frotter le train postérieur contre les parois de leur stalle, à ruer même parfois avec opiniâtreté. Quelques lavements avec une solution d’acide arsénieux suffiraient peut-être dans ces circonstances pour empoisonner ces hôtes incommodes. C’est un moyen à essayer, car il n’a pas été encore, que je sache, mis en pratique.
Telles sont, rapportées d’une manière succincte, les principales applications qu’a reçues l’arsenic en médecine vétérinaire. Mais, outre qu’elles ne sont pas encore très répandues, beaucoup aussi ont besoin d’être contrôlées de nouveau pour que leur efficacité soit avérée. Cependant, si l’on considère l’ensemble de ce qui précède, on est, je crois, autorisé à conclure que les propriétés toxiques de l’acide arsénieux ne doivent pas le faire rejeter de la thérapeutique, mais que, au contraire, on doit s’évertuer à étendre les limites de ses usages ; car, manié comme il convient, il est un précieux médicament dont il importe de faire connaître les propriétés. Aussi, je ne désespère pas de voir bientôt les praticiens les plus hostiles, aujourd’hui encore, aux bons effets de l’arsenic, se rallier à l’opinion de leurs collègues et se laisser toucher enfin par les grandes vertus curatives de cette substance. Le public lui-même pour qui, hier encore, l’arsenic était un véritable épouvantail, commence déjà à s’habituer avec l’idée de s’en servir comme remède. Le jour semble donc vouloir se faire sur cette subs-