mestiques, pour ce qui a trait à l’hydrach. Mais l’observation des effets de cette substance sur les animaux a-t-elle donné l’idée de l’utiliser aussi dans l’espèce humaine, ou vice versa ? — Cette question, à laquelle le médecin viennois n’a pas répondu, restera probablement longtemps encore, sinon toujours, dans le domaine des hypothèses ; car, en remontant dans la tradition, on trouve par intervalles des faits isolés qui dénotent que cette pratique est de date très ancienne.
Résumé de l’action physiologique de l’arsenic.
Les dissidences qui se sont produites maintes fois entre les divers observateurs, sur l’explication des phénomènes que peut susciter l’arsenic, ne doivent plus nous étonner maintenant, puisque nous connaissons les propriétés de cette substance. Nous avons vu, en effet, que chacun lui attribuait un mode d’action différent, suivant qu’il l’avait vu réussir dans telle ou telle maladie, aller influencer tel ou tel organe. Or, nous savons combien sont peu limitées les applications que ce médicament peut recevoir ; par conséquent, il nous est aisé de comprendre comment chaque plaidant pouvait parler pour une bonne cause. Mais ne pourrait-on pas admettre que les divers effets de l’acide arsénieux sont déterminés par une action directe de ce poi-