concentrer dans la dernière portion de la moelle, et dont le résultat est une contractilité musculaire plus énergique, une plus grande résistance à la fatigue.
Les arsenicaux peuvent donc être stimulants dans certaines circonstances, mais il est bon de ne pas ignorer qu’ils sont susceptibles de produire aussi, dans bien des cas, des effets tout opposés ; c’est ce qui arrive surtout, alors que la médicamentation s’est prolongée outre mesure ou bien qu’elle n’a pu être tolérée. Dans l’un et l’autre cas, on constate un affaiblissement marqué de l’innervation, qui se traduit par un abaissement de température, des frissons, la dépression des forces, tous phénomènes qui confinent à l’intoxication et que suivent parfois des paralysies musculaires, voire même génitales.
L’influence qu’exerce l’arsenic sur les organes de la reproduction offrant à l’étude quelques points intéressants, nous allons nous y arrêter un instant.
Organes génitaux. — Ici encore apparaît cette diversité d’opinions que nous avons déjà vue se renouveler plusieurs fois sur le mode d’action des préparations arsenicales ; et c’est toujours à la question des doses que ces dissidences doivent être attribuées. Pour les uns, l’arsenic agirait sur le sens génital à la manière des excitants ; pour les autres, au contraire, il serait un véritable calmant, un modérateur des ardeurs génésiques. — Tout opposées que paraissent d’abord ces opinions, elles ne sont