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2o On mit en avant que pour un « système nouveau », il fallait des hommes nouveaux.
3o Les Examinateurs dont le mandat triennal venait d’expirer, disparurent tous sans exception[1].
Quant aux récompenses méritées par de longs et loyaux services, il n’en fut pas question.
Cette page d’histoire contemporaine non dépourvue d’intérêt, peut donner lieu à certaines réflexions[2].
E.-A. TARNIER
Docteur de la Faculté des Sciences de Paris,
Doyen de la Faculté (libre) des Sciences d’Angers.
Docteur de la Faculté des Sciences de Paris,
Doyen de la Faculté (libre) des Sciences d’Angers.
- ↑ Comme l’examen à deux degrés (admissibilité, classement) n’a pas cessé d’exister, puisque l’admissibilité se fait aujourd’hui par des compositions et par le baccalauréat, épreuve confiée à des professeurs de l’Université, le lecteur attentif se demandera peut-être en quoi a pu consister le système nouveau. D’ailleurs, en ce qui, en particulier, concerne les mathématiques : les trois angles d’un triangle continuent à valoir 180° ; quant au carré de l’hypoténuse, heureusement pour la mémoire de Pythagore, il n’a pas cessé d’être égal à la somme des carrés des deux autres côtés. Contentons-nous de ce petit aperçu.
- ↑ Note additionnelle. À une certaine époque, M. Fortoul, ministre de l’Instruction publique, était sur le point de me nommer inspecteur de l’Académie de Paris en résidence à Paris, alors que j’étais déjà attaché au Ministère de la Guerre. Mais, sur mon observation que j’aurais peut-être à examiner pour Saint-Cyr des jeunes gens interrogés par moi dans les Lycées, le Ministre approuva mon scrupule. Ce fut alors que, pour éviter les incompatibilités, je fus nommé inspecteur de l’instruction primaire à Paris. Cela explique comment toute ma carrière universitaire, quoique ayant eu pour point de départ un grade en vue de l’enseignement supérieur, a été entièrement consacrée à la Préfecture de la Seine. C’est un fait exceptionnel.