« Avec mon testament politique le Père Grandmont te remettra une procuration qui t’autorise à disposer de tout ce qui m’appartient. Je n’ai qu’un objet vraiment précieux : la statue miraculeuse de saint Joseph. J’aurais voulu te la donner : le Père Grandmont me l’a demandée avec tant d’instance pour la chapelle de Notre-Dame du Chemin que je n’ai pu la lui refuser. À toi je donne la feuille de lis qui en a été détachée par saint Joseph lui-même.
« Après avoir donné quelques souvenirs, à leur choix, à mes chers amis Vaughan et Houghton, tu feras de mes biens trois parts égales : une pour les pauvres, une pour ta sœur Hélène afin qu’elle puisse faire l’aumône en priant pour moi, une pour le développement de l’œuvre que tu diriges.
« Enfin, saluez affectueusement pour moi tous les amis.
« Ami ! Frère ! adieu à tout jamais dans ce monde, et au revoir dans le beau ciel que Notre Seigneur Jésus-Christ nous a conquis au prix de son très précieux sang. Ainsi soit-il. »