ici ? Que ne me laissez-vous pas mourir en paix ?
— Je m’appelle Lamirande. Je suis venu ici parce que la société Saint-Vincent de Paul m’a envoyé vous voir et vous soulager. Quant à mourir, êtes-vous bien sûr de mourir en paix ?
En prononçant ces dernières paroles d’une voix émue, Lamirande jeta sur le vieillard un regard pénétrant. L’étranger se troubla. Lamirande continua :
— Ayez donc confiance en moi ; dites-moi qui vous êtes, d’où vous venez et pourquoi vous êtes dans ce misérable galetas ? Dites-moi ce que nous pouvons faire pour vous ?
Les lèvres du vieillard frémirent, ses yeux se mouillèrent.
— Vous êtes réellement bons, tous deux, dit-il. Pardonnez-moi si je vous ai si mal reçus tout à l’heure. J’ai le cœur plein d’amertume et il déborde. Mais je n’ai besoin de rien, laissez-moi, je vous en prie. Peu vous importe mon nom, peu vous importe mon histoire.
Et l’étranger dirigea son regard vers Saint-Simon. Lamirande crut comprendre que le