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de confiance dans le patriotisme du clergé pour croire que si la position lui est clairement exposée il n’aura qu’une voix pour tenir ce noble langage.

— Je partage ta confiance, répondit simplement le journaliste.

— À l’œuvre donc, sans plus de retard !

Les deux amis se mirent aussitôt à rédiger une lettre circulaire. Au bout d’une heure ils avaient fini leur tâche. La pièce se lisait comme suit :

« Chambre des communes, Ottawa,
le 28 février 1946.

« Monsieur l’abbé,

« Vous connaissez, sans doute, la conversion de Charles Ducoudray, sa fin non moins tragique que chrétienne ; vous avez lu les témoignages que Mgr  l’archevêque de Montréal et le R. P. Grandmont ont rendus à l’enquête du coroner ; vous savez que Ducoudray a été assassiné pour avoir communiqué à l’autorité religieuse les secrets de la société occulte à laquelle il appartenait. Les journaux ont longuement parlé de tous ces incidents extraordinaires. Mais là s’arrêtent les renseigne-