En parlant ainsi, son regard tombe, pour la première fois, sur l’homme à moitié caché derrière la colonne. Un frémissement le secoue et une sensation de froid envahit tous ses membres.
— Déjà ! pensa t-il. Mon Dieu, je suis prêt, mais donnez-moi seulement trois heures !
— Vous pouvez voir le Père au presbytère, dit le bedeau ; ou dans la sacristie, il y est peut-être encore. Passez par le sanctuaire.
Puis le brave homme se dirige vers l’autre étranger qui paraît hésiter.
— Voulez-vous voir le Père, vous aussi ?
— Oui… non… c’est-à-dire que je voudrais suivre mon ami. Il va au presbytère, sans doute ?
— Oui, en vous hâtant vous pouvez le rejoindre.
L’étranger fit quelques pas dans la direction du chœur, puis revint vers la porte.
— Je vais sortir et attendre mon ami devant le presbytère, dit-il.
— Voilà un particulier, grommela le bedeau en verrouillant la grande porte, qui n’a pas l’air de trop savoir ce qu’il veut.
Il savait parfaitement, au contraire, ce qu’il