dépenses excessives que l’usage de la langue française occasionne ; que M. Dutendre, troisième collègue français de sir Henry, a déclaré que les législatures provinciales ne sont, après tout, que de grands conseils municipaux. Ce sont là des préjugés que vous soulevez très indignement contre de braves gens qui distribuent le patronage, les impressions et les subventions d’une façon tout à fait orthodoxe. Sir Vincent n’a-t-il pas dit, l’été dernier, dans son grand discours-programme, qu’un “pays où le patronage est distribué d’une manière judicieuse et équitable est un pays bien gouverné, c’est-à-dire heureux ”.
“Pourquoi doutez-vous, esprits chagrins ?
“Il s’agit d’élaborer un projet de constitution qui sauvegarde les droits de l’Église, les droits des parents sur l’éducation de leurs enfants, les droits de l’élément français, l’autonomie provinciale ; donc confions, en toute sûreté, la réalisation de ce projet à des francs-maçons, à des partisans de l’État enseignant, à des ennemis de notre langue et de nos institutions provinciales. La discipline de parti le veut ainsi. Or il n’y a que les “esprits