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POUR LA PATRIE

qu’il parle couramment, il admire nos institutions. Il était jadis partisan déclaré de l’union législative, mais aujourd’hui il verserait son sang pour le maintien du statu quo. L’autonomie des provinces n’a pas d’ami plus sincère que ce centralisateur converti. Qu’on dorme en paix, puisque ce gardien né de nos droits veille.

« Des esprits chagrins, disait l’autre jour le Mercure, organe en chef des ministres dans la province de Québec, des esprits chagrins cherchent à créer du malaise parmi nos populations en soulevant des préjugés contre nos hommes publics, contre les chefs conservateurs qui ont reçu de Dieu la mission de conduire notre pays dans les voies du progrès moral et matériel. »

« Méchants esprits chagrins, dormez donc plutôt !

« De quel droit, esprits chagrins, rappelez-vous sans cesse que le chef du cabinet est affilié à la secte maçonnique ; que sir Vincent, collègue de sir Henry, a jadis voté pour l’école neutre et obligatoire ; que M. Vilbrèque, autre collègue de sir Henry, dans un accès d’anglomanie, a déploré, un jour, les