Page:Tardivel - Mélanges, Tome I, 1887.djvu/93

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
96
MÉLANGES

cial, n’aurait pas pu s’exécuter aussi bien samedi soir, ou lundi matin. Encore une fois, que le ministre des chemins de fer y mette ordre.



11 août 1881


Une personne absolument digne de foi nous assure qu’on travaille, le dimanche, sur le chemin de fer provincial, non-seulement dans les environs de la gare du Palais, mais aussi à d’autres endroits. Par exemple, cette personne nous apprend que l’on charroyait de la pierre au Pont-Rouge, l’un de ces derniers dimanches ; elle a vu passer trois convois chargés de pierre.

Est-ce que le gouvernement ne fera pas cesser cet abus intolérable maintenant qu’on le lui a signalé ? Et est-ce que les autres journaux de Québec ne protesteront pas, à leur tour ? Quand bien même ils perdraient les annonces du chemin de fer, qu’est-ce que cela fait ?



18 août 1881


Pour la troisième fois, nous demandons au gouvernement s’il ne peut pas, ou s’il ne veut pas mettre fin au travail du dimanche, sur le chemin de fer provincial ?

Dimanche dernier encore, on travaillait entre la gare du Palais et le quai des Commissaires. C’est une honte.

Est-ce que quelqu’un des nombreux organes du gouvernement local ne nous dira pas qui est responsable de cet état de choses ?

Le ministre des chemins de fer a-t-il connaissance de ce qui se passe ?

Est-ce la faute de quelque fonctionnaire supérieur du chemin ?