Page:Tardivel - Mélanges, Tome I, 1887.djvu/381

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

APPENDICE


Québec, 9 octobre 1881.
À Monsieur le rédacteur de la Vérité.
Monsieur le rédacteur,

S. G. Mgr  l’Archevêque m’a chargé de vous transmettre les documents ci-inclus : vous êtes prié de les reproduire dans votre journal.

Je demeure,
Monsieur le rédacteur,
Votre serviteur dévoué,
Cyrille E. Légaré, V. G.

ARCHEVÊCHÉ DE QUÉBEC,


10 octobre 1881,


Monsieur le rédacteur de la Vérité,
Monsieur le Rédacteur,

En vous transmettant les documents ci joints que je vous prie de vouloir bien publier dans votre journal, je crois devoir vous informer que le Saint-Siège désire que l’on s’abstienne de les commenter ou discuter.

Maintenant que le Souverain Pontife a parlé, il est du devoir de tout catholique sincère d’accepter sa décision avec respect et pleine soumission. Il déclare que son désir est que la concorde et la paix règnent parmi les catholiques de cette province ; un journaliste catholique doit donc s’abstenir de tout ce qui pourrait donner occasion à de nouvelles dissensions.

S’il se présente à ce sujet une difficulté à résoudre, une plainte à formuler, une accusation à porter, une demande à faire, il faut toujours s’adresser à qui de droit, avant d’avoir recours aux feuilles publiques. Autrement, on s’expose à faire plus de mal que de bien, et à manquer à la charité, à la justice ou à la prudence.

Les questions dans lesquelles se trouvent mêlées les relations pratiques entre l’Église et l’État, sont ordinairement graves et appartiennent à cet ordre de choses que le droit canonique appelle causes majeures, et que les évêque