C’est un fier catholique et il nous a donné un bel exemple à suivre. Puissions-nous en profiter.
LA NOTE MAÇONNIQUE
Les exceptions, dit-on, prouvent la règle. Il fallait, pour prouver la sincérité des acclamations qui se sont élevées de toutes parts à l’occasion de la récente visite du général de Charette, une note discordante. Cette note, c’est l’organe de la franc-maçonnerie canadienne, la Patrie, qui s’est chargé de nous la donner.
Cyprien consacre sa chronique de samedi, le 1er juillet, à persifler tous ceux qui ont pris une part active à la réception faite au général, à Montréal.
Le barbouilleur de la Patrie trouve extravagant les louanges qu’on a adressées au général de Charette. D’abord, cet écrivain maçonneux et peu véridique serait fort en peine de prouver qu’on s’est réellement servi des épithètes qu’il prétend avoir été employées à l’adresse du général de Charette. Mais sied-il bien à Cyprien de parler de louanges extravagantes ? Est-ce que le public canadien ne se souvient pas encore du scandale que M. Fréchette a donné, en décembre 1880, lorsqu’une misérable comédienne est venue visiter notre pays ?
Croit-il qu’on a oublié l’aplatissement bête dont notre rimeur prétentieux a donné le navrant spectacle devant cette femme ? N’est-ce pas lui qui s’est écrié dans un élan de stupide enthousiasme :
Est-ce un frisson d’orgueil ou d’amour ! Je ne sais.
Mais nous sentons courir dans notre sang français
Quelque chose qui nous enivre.
N’est-ce pas lui qui a salué cette actrice comme une