que c’est la volonté du Saint-Père que la succursale de l’Université-Laval soit maintenue à Montréal. Est-ce que M. le Grand Vicaire empêche en aucune façon le maintien de cette succursale ?
Ensuite, que le parti réformiste n’a pas été condamné par l’Église. Est-ce que M. le Grand Vicaire dit le contraire ?
De plus, que les évêques ne doivent pas demander l’amendement, de la loi électorale sans consulter le Saint-Siège. Est-ce que M. l’administrateur du diocèse des Trois-Rivières suspend en aucune manière l’exécution de cette partie du décret ?
Enfin, que le clergé doit s’abstenir d’une trop grande ingérence dans les affaires politiques du pays. M. le grand vicaire Caron s’oppose-t-il dans sa lettre à l’exécution de cette dernière partie des décrets ?
À toutes ces questions, il faut répondre : Non. Et comme les décrets ne prescrivent que ces quatre choses il faut être d’une mauvaise foi manifeste ou d’une ignorance déplorable pour soutenir que M. l’administrateur du diocèse des Trois-Rivières suspend l’exécution des décrets. »
La Tribune affirme, avec un aplomb superbe, que la Vérité soutient « qu’en dehors des questions de dogme on peut refuser d’obéir aux décrets du pape et des Congrégations parlant en son nom. » Nos lecteurs savent que c’est là une pure calomnie, que nous n’avons jamais rien dit de semblable. Il y a une question de dogme que le rédacteur de la Tribune oublie évidemment. Le voici :
Ni mentirtas aucunement. »