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OU RECUEIL D’ÉTUDES

grande énergie, laisse refroidir son zèle au moment même où il faudrait réchauffer le zèle des électeurs. Cela nous inquiète. Notre confrère affirme qu’en appuyant chaleureusement le cabinet fédéral, il n’est pas mu par l’esprit de parti. Nous voulons bien le croire sincère. Mais nous ne pouvons pas comprendre son silence au sujet de la cour suprême. Il nous semble que, sans combattre le cabinet, il pourrait insister sur cette question dont il comprend toute l’importance. Notre confrère disait, pourtant, il n’y a pas longtemps, que si le gouvernement n’abolissait pas la cour suprême, il entendrait quelque chose de bien désagréable pendant les prochaines élections.

C’est le temps de parler.