Page:Tardivel - Mélanges, Tome I, 1887.djvu/159

Cette page a été validée par deux contributeurs.
162
MÉLANGES

faits-divers de tous les journaux qui circulent au Canada ; c’est aux journalistes catholiques qui, par leur état, sont obligés de lire ces choses, à signaler le danger. Et pour notre part nous n’allons pas au-delà. Du moment que l’épiscopat est averti du danger, notre rôle est fini ; les évêques agiront selon la lumière et la sagesse que le Saint-Esprit leur donne pour gouverner l’Église, pour protéger la foi et les mœurs des fidèles. Nous n’avons pas la sotte prétention d’entrer sur ce terrain.

Si le Monde, au lieu de nous turlupiner, au lieu de nous chercher noise et de nous représenter comme faisant du zèle intempestif, voudrait prendre la peine de lire certains feuilletons du Courrier et de les signaler a qui de droit, il remplirait bien mieux le rôle de journaliste catholique auquel il prétend encore.



LE « JOURNAL DE QUÉBEC » ET LE « COURRIER DES ÉTATS-UNIS »


8 juillet 1882.


Nous avons promis de reproduire intégralement la « réponse » du Journal de Québec à notre dernier article sur le Courrier des États-Unis. Nous remplissons notre promesse, tout en demandant pardon à nos lecteurs de leur infliger un pareil morceau ; mais il est bon que le public sache comment on s’y prend aux bureaux du Journal pour défendre une mauvaise cause. Voici cette prose, c’est intitulé : la Vérité :


Ce journal trouve que nous jouons, en politique, un « rôle ignoble », et que nous en jouons un autre encore bien pire, celui d’encourager une littérature si obscène, si immonde, si pourrie, si puante, qu’il ne peut reproduire, pour le flétrir, ce que nous avons eu l’infamie de favoriser et d’encourager par un de nos articles.