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OU RECUEIL D’ÉTUDES

che matin, on ne pourrait pas les diriger immédiatement vers leur destination, au lieu de les faire attendre plusieurs heures à Québec ; et sur une réponse affirmative de votre part, on a établi un train régulier du dimanche, train qui n’a aucun rapport direct avec l’immigration. Si ce qui précède est conforme aux faits, je prie Votre Grandeur de me le dire.

Je suis de Votre Grandeur,
le fils respectueux et soumis,
J. P. Tardivel.

Archevêche de Québec.
Québec, 5 septembre 1881.
À M. J. P. Tardivel, rédacteur de la Vérité, Québec,
Monsieur,

En réponse à votre lettre du 3 du courant :

1° Je désire de tout mon cœur voir cesser les trains du dimanche sur le chemin de fer Q. M. O. & O. Ce désir, je l’ai déjà manifesté, dès le 2 mars dernier, dans une lettre adressée à l’honorable M. Chapleau. Il est fondé sur deux raisons qui me paraissent fort graves. Ces trains du dimanche favorisent les excursions de plaisir que j’ai condamnées dans mon mandement du 26 avril 1880 sur la sanctification du dimanche. De plus, ils empêchent les employés de remplir leurs devoirs religieux et de réparer convenablement leurs forces corporelles par le repos de ce saint jour.

2° Vos renseignements sur la consultation qui m’a été faite officieusement et sur la réponse que j’y ai donnée sont exacts.

J’ai l’honneur d’être Monsieur
Votre tout dévoué serviteur,
† E. A. ARCH. de Québec

Allons maintenant à l’autre extrémité de la ligne. Peut-être que Mgr Fabre aurait donné son consentement à l’exploitation des trains du dimanche. Vous allez voir :

Évêché de Montréal
Montréal, le 30 septembre 1881.
Monsieur,

En réponse à votre lettre d’hier, Monseigneur l’évêque de Montréal me