lumière, chaleur, électricité, consiste-t-elle en réversions périodiques de séries de mouvements ? Oui. Mais la série des transformations générales de ces forces est-elle réversible finalement ? Non, si l’on en croit Clausius. Chaque molécule chimique consiste-t-elle en une intégration de mouvements rythmiques, périodiques, qui reviennent sur soi ? Oui, probablement. Mais la dissolution des corps repasse-t-elle par les mêmes chemins que les combinaisons ? Non, sans doute. La terre tourne-t-elle sur elle-même ? Oui. Mais conçoit-on que la série de ses changements géologiques puisse être un circuit aussi, et que de l’époque quaternaire elle revienne jamais aux temps ternaires, aux temps secondaires et primaires ? Non.
Le mouvement grandiose de l’ensemble du système solaire (ou celui d’un système stellaire quelconque) est-il, comme les mouvements intérieurs dont il se compose et qui le conditionnent, un mouvement elliptique ou circulaire, un mouvement périodique ? Rien ne donne lieu de le penser : pas de centre assignable, pas de foyer. Donc ici encore, l’irréversible serait la raison d’être, l’effet final du réversible. On aurait pu croire, au contraire, à l’importance supérieure du réversible en astronomie, si l’on s’était borné à considérer les mouvements intérieurs du système, où les astres qui se meuvent suivant des trajectoires hyperboliques ou paraboliques, les comètes sont, vraisemblablement, inférieures aux astres à orbite, elliptique.
— Donc, à deux points de vue différents, l’irréversible se montre astronomiquement supérieur au réversible, qui semble avoir pour mission unique de le susciter : 1˚ comme je viens de