Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/82

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 70 —


gênait leurs mouvements. Au milieu du vestibule se trouvaient deux tabourets rembourrés, devant un banc en bois recouvert d’une épaisse draperie noire. Les deux coupables s’agenouillèrent sur les tabourets, on leur jeta la chemise par dessus les épaules, et même par dessus la tête, elles courbèrent le haut du corps sur le banc : deux fortes courroies en cuir, placées en croix, leur assujettirent le buste, au risque de les blesser, si elles se laissaient aller à quelque geste désordonné. Ainsi postées, elles présentaient à toutes les divisions la vue de leur derrière, bel astre entièrement formé et bien dodu, avec le gras des cuisses dominant les genoux et dénotant la transformation féminine accomplie, la ligne harmonieuse du dos, s’abaissant vers la tête. Miss Sticker, accompagnée des professeurs, entra à son tour et prit place sur le côté libre du vestibule. Deux servantes, armées d’un fouet à manche court, muni d’une corde à nœuds serrés, se tinrent debout derrière les deux jeunes filles, et la directrice, d’une voix sourde, prononça ces quelques mots :