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de plaisir, dans sa chemise ; elle s’excitait à la chose, et la sous-maîtresse battait des entrechats très caractérisés avec les jambes, se moquant bien de ses élèves, se laissant aller à crier des ah et des oh très suggestifs, qui attiraient sur ce qui se passait les regards de toutes ces fillettes. Soudain, elle se renversa sur la chaise, les jambes allongées en avant, les pieds pédalant sur le sol ; elle jouissait, elle se pâmait, et Hilda, effrayée de ses exclamations, retirait prestement la main pour la lui appliquer sur la bouche et l’obliger à se taire. Rina saisit la main, la baisa, et se redressa d’un mouvement sec et nerveux. Elle jeta un regard trouble autour d’elle, et d’une voix saccadée, recommandant la sagesse, elle se sauva pour courir à sa chambre se rafraîchir, reconquérir son sang-froid. Hilda essuya sa main un peu humide de cyprine, à un mouchoir de dentelle que lui avait donné Reine. Elle avait des nuages sur les yeux, et du feu dans les veines. Ses sens ne demandaient que la luxure entrevue et si vite envolée. Elle sentit sa voisine, du côté opposé à la place inoccupée, qui lui