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votre récit, mais si un autre jour vous éprouvez le désir de vous asseoir sous un arbre pour rêver, prévenez votre maîtresse, afin qu’elle ne s’inquiète pas à votre sujet. Je vous donne toute autorisation, comme par le passé.

Miss Sticker partit sans ajouter un mot de plus : toute l’étude demeura stupéfaite, se doutant bien que si on accordait des faveurs à Hilda, elle en profiterait et pourrait bien reconquérir son ancienne influence. La sous-maîtresse, Rina Dobrin, une brune de vingt-cinq ans, fort jolie femme, s’informa de suite si sa chère petite élève n’avait besoin de rien.

Le mauvais souffle qui semblait régner sur l’Institution était-il vaincu ? On l’espéra pendant quelques jours. La surveillance se relâchait ; les récréations seules demeuraient isolées par divisions : une poussée se produisit où les malsaines débauches se déchaînèrent encore plus violentes que jamais. On surprit un après-midi trois élèves enfermées dans le même water-closet, riant et se claquant les fesses avec un aplomb extraordinaire. Il y avait une