petit con qu’il soit possible de rêver, et
que son postérieur n’avait rien à envier au
plus beau de la maison. Elles perdaient la
raison, elles se donnaient des coups de
cuisses au visage pour s’encourager à ne
pas suspendre de si délicieuses lascivités,
leur salive se mêlait à la cyprine, et leur
minet se collait sous l’humidité qu’elles y
entretenaient. La récréation était finie, et
elles ne songeaient pas à se séparer. Elles
n’en avaient jamais assez, et elles parlaient
de rester ensemble toute la nuit. C’eût été
de la folie. Heureusement Rosy survint, et,
voyant la porte fermée, sut frapper avec
assez de discrétion, pour que Reine reconnût
sa manière et lui ouvrît. Rosy devina
la scène de saphisme ardent, au désordre
de leur toilette : elles s’étaient débarrassées
de leur corset, de leurs jupons, et leur chemise
toute fripée, leurs traits tirés, l’expression
érotique qui animait leurs yeux,
trahissaient leur satisfaction, leur volonté
de renouveler bientôt leurs ivresses sensuelles.
— Ferme la porte, commanda Reine à Rosy, nous allons continuer, tu feras tes