Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/34

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 22 —


ceurs d’une bonne entente, elle, la grande, elle lui léchait son derrière, son petit con, témoignant ainsi sa volonté, d’être plutôt une camarade qu’une tyrannique dominatrice. Lucy s’apprivoisait, l’écoutait avec moins de défiance ; le plaisir goûté, elle s’occupa d’arranger le lit, sur son indication, de classer ses affaires, et elle travailla à ses devoirs avec application. Pour l’en récompenser, Lisbeth lui donna des bonbons ; la gourmandise était le principal défaut de l’enfant.

Christya apprit avec colère cette félonie de sa compagne en débauches : Lisbeth, augurant des quelques coups de queue, dont la favorisait Jean Sticker, qu’elle n’aurait pas de peine, avec une savante coquetterie, à la supplanter dans ses bonnes grâces, elle rêva de lui faire expier durement cet accaparement de sa chère petite Lucy. Mais avant, il importait de profiter de la chute de l’enfant, pour en obtenir ces caresses qu’elle lui avait toujours demandées en vain. Elle guetta l’occasion avec patience et fut assez heureuse pour l’entraîner un soir dans sa chambre. Formée à