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ques-uns s’arrêtent, alors que d’autres continuent leur route, fouillant à droite, à gauche, si rien d’insolite ne se dissimule. Les portes sont fermées, on cherche en vain à les pousser, à tourner le bouton, elles ne s’ouvrent pas. A-t-on mis une targette à l’intérieur ? Non, la serrure est fermée à clef. Il n’y a pas de règlements et d’ordres sévères qui tiennent ! Plutôt la flagellation, avec les fesses écorchées par des lanières en cuir, que d’être exposées à des violences inattendues. Ainsi pensent les élèves. Précaires précautions. Un rossignol a raison de la serrure, la porte s’ouvre, un homme s’élance dans la chambre et la referme. À la tête du lit, blottie dans un coin, une fillette, au visage livide, se croit en sûreté, le lit la séparant de l’intrus. Le peignoir a roulé à terre, un homme nu est devant les yeux d’une fille de treize, quatorze, quinze ans, peut-être plus, peut-être moins.

— Grâce, grâce, murmure l’enfant, ne me faites pas de mal !

— Je ne veux que ton bien : viens sur ton lit.

— Non.