Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/184

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 172 —


dormait-elle depuis longtemps ! Lucy ouvrit des yeux effarés à la vue d’une grande et forte femme, qui pénétrait dans le cachot. Elle se pelotonna d’instinct dans ses draps, et s’apeura à l’aspect de cette personne qu’elle ne connaissait pas, et qui, en dépit de son visage imberbe, lui semblait être plutôt un homme. Elle frissonna en la voyant s’asseoir sur le bord de son lit, et attirer d’une main rude ses draps sur les pieds. Son petit corps fluet et mince apparut dans toute sa gracilité enfantine, et elle rougit très fort au contact d’un doigt qui errait entre ses cuisses, sans minet, au contact d’une main qui se posait sur son ventre et le couvrait en entier. Elle se souvint de la recommandation de Clary et se surmonta, demanda à l’inconnue si elle était une nouvelle maîtresse. On lui répondit affirmativement par un signe de tête, en même temps qu’on lui indiquait de se lever : elle ne se révolta pas de ce qu’on lui retirait sa chemise. Oh, le pauvre petit corps gentillet et mignon, sans tétons et sans chat, avec son petit cul rond et bien dessiné, ses cuissettes grassouillettes, ses mollets dodus.