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appelait à toute son énergie : peu à peu elle parvenait à se surmonter. Un certain amour-propre naissait dans son cœur, celui de ne pas faiblir devant la rivale qui lui succédait si brusquement. Elle avait cru remarquer, malgré sa préoccupation craintive sur ce qui allait lui arriver, que Lisbeth la regardait avec des yeux rieurs, plutôt satisfaits. Cela la secouait, lui rendait des forces pour tout supporter. Hélas, hélas, à ce moment, sur son postérieur si blanc, si séduisant, si bien fait pour la caresse, cette caresse qu’elle appréciait lorsque la gentille Reine la lui donnait ; sur ses fesses si rondelettes et si bien plantées, si solides et si belles, depuis qu’elle savait les manœuvrer pour les délices de l’amant qui l’enfilait, retentit le sifflement d’une badine sous laquelle se marqua un long sillon rougeâtre. Elle lança un cri désespéré, elle ferma les yeux, la terre parut s’écrouler tout autour, un second coup de badine s’ajoutait au premier, zébrait sa peau, et sous le coup, le cheval opérait un brusque mouvement qui le ramenait en avant sur ses pattes de devant, relevait sa croupe, la