punir, miss Sticker la garda dans son cabinet
de travail, et peu à peu, entendant
les échos des danses, elle finit par lui commander
de se dévêtir toute nue, afin d’exécuter
sous ses yeux, pour la distraire, quelques
gentilles poses mimées. Lucy avait
l’habitude de la nudité, que lui demandait
souvent Lisbeth, et elle ne pouvait songer
de refuser à la directrice. Lorsqu’elle fut
nue, elle s’exécuta, se lança dans de gracieuses
attitudes, inspirées par l’écho assourdi
du piano, et elle réussit à intéresser
miss Sticker, à lui plaire. Celle-ci l’assit
sur ses genoux et la combla de baisers.
Oh, elle était bien contente, bien heureuse
d’être ainsi caressée, et de son côté, apprivoisée,
elle rendait les baisers, entourant
de ses bras le cou de miss Sticker. Puis,
la directrice se déshabilla à son tour. Lucy
ne s’effrayait pas de la machinette qu’elle
avait sous le ventre, Lisbeth lui ayant
affirmé qu’elle la possédait à cause de son
pouvoir de directrice d’une grande institution
de jeunes filles. À partir de ce moment,
elle n’éprouva plus le même plaisir aux
caresses et aux bonnes manières. Miss la
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