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CHAPITRE XIII. — EMPÉDOCLE D'AGRIGENTE (d). 323

quatre éléments : blanc, noir, rouge, vert (?).] — 17. Empédocle et Xénocrate composent les éléments de molécules plus petites, qui sont des minima et comme des éléments d'éléments.

9. Aétius, I. — 18. Empédocle : Il n'est dans l'univers vide ni superflu. — 24. (Voir Doxogr. d'Anaxagorc, 10.) — 26. La nécessité est la cause qui met en œuvre les principes et les élé- ments. — 30. Il n'y a naissance de rien, mais combinaison et séparation des éléments; il écrit dans le premier livre des Phy- siques (vers 98-101).

10. Aétius, II. — 1. Le monde est un. — La route circulaire du soleil décrit la limite du monde. — 4. Le monde naît et se détruit suivant la prédominance de la Haine ou de l'Amour.

11. Aétius, II. — 6. L'éther s'est dégagé le premier, le feu a suivi, puis la terre, de laquelle l'eau a jailli sous la pression énorme du tourbillon; par vaporisation l'eau a fourni l'air. Le ciel est formé par l'éther, le soleil vient du feu, les environs de la terre sont feutrés des autres éléments. — 7. Empédocle a dit que les lieux des élé- ments ne sont pas toujours constants et déterminés, mais qu'ils ^'échangent réciproquement (Achille : en sorte que la terre soit emportée en haut et le feu en bas).

12. Aétius, IL — 8. L'air cédant à l'effort du soleil, le pôle arctique s'est déplacé, le côté du nord a été élevé, celui du sud abaissé, et par suite le monde entier s'est trouvé incliné. — 10. La droite du monde est au tropique d'été, la gauche au tropique d'hiver.

13. Aétius, IL — 11. Le ciel est solide, formé par une concré- tion de l'air semblable à la glace et au-dessus du feu ; il renferme l'igné et l'aérien séparés en deux hémisphères. — 13. Les astres sont de feu et proviennent de l'igné enveloppé par l'air et qui en a été exprimé lors de la séparation primitive. — Les étoiles fixes sont attachées au crystal, les planètes sont libres.

14. Aétius, IL — 20. Il y a deux soleils : l'un archétype, feu qui remplit constamment l'un des deux hémisphères du monde et se reflète au sommet de cet hémisphère; l'autre, le soleil apparent, est ce reflet même, < invisible > dans l'autre hémisphère rempli d'air mêlé de feu, et qui, produit par réflexion de la terre circulaire à la voûte crystalline, est entraîné par le mouvement de l'igné. Pour parler plus brièvement, le soleil est un reflet du feu entou- rant la terre. — 21. En tant que reflet, le soleil est égal à la terre. — 23. Le retour du soleil aux cercles tropiques a lieu parce que la

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