Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 1, 1830.djvu/46

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

illettré des hommes, qui ne s’accordent parfaitement avec les tableaux du premier de tous les écrivains de notre âge, comme avec les scènes si ingénieusement reproduites par le plus célèbre des romanciers américains.

On avait remarqué déjà combien l’auteur si distingué du Dernier des Mohicans et l’illustre auteur des Natchez étaient en harmonie dans leurs peintures de la vie sauvage. Tanner vient démontrer que l’un et l’autre ont peint d’après nature.

Tout en convenant du peu d’altération que les mœurs des Indiens ont subi depuis les premiers établissemens des Européens, quelques publicistes affirment cependant que la transformation sociale est plus réelle qu’elle ne paraît l’être. Nous avons peine à comprendre, au contraire, comment elle est restée aussi peu sensible, même en prenant pour point de comparaison les deux époques extrêmes.

Les récits de nos voyageurs français, si bons observateurs et conteurs si piquans ; les relations