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« C’est un fait remarquable que les blancs, amenés au milieu des Indiens, s’attachent sans réserve à leurs coutumes et ne les quittent que rarement. J’ai vu deux exemples de blancs qui, arrivés à l’âge d’homme, ont renoncé à toutes leurs relations et aux habitudes de la vie civilisée, pour adopter toutes les mœurs des Indiens. »

(John Hunter, p. 22. )

Le gouverneur Denonville écrivait, en i683 : « Ceux des sauvages qui se sont approchés de nous ne se sont pas francisés, et les Français qui les ont hantés sont devenus sauvages. » Saint-John Creve-Cœur, dans ses Lettres d’un Cultivateur américain, parle, avec détails, de jeunes blancs des frontières qui vont se joindre aux sauvages. Il serait trop long de citer toutes les autorités qui donnent force à cet argument contre la civilisation. (p. 181)


(64) Cette observation est identique avec celle qui a été faite, en Europe, sur les cerfs et les daims. (p. 189)


(65) « Quand le soleil commence d’avoir assez de force pour fondre la neige, la gelée de la nuit faisant comme une croûte sur la superficie de cette neige fondue pendant le jour, l’orignal, qui est pesant, la casse avec son pied fourchu, s’écorche la jambe, et a de la peine à se tirer des trous qu’il s’est creusés. Hors de là, et surtout quand il y a peu de neiges on ne l’approche pas de près sans peine. » (Charlevoix, Journal, let. 7. )

Il paraît cependant que l’orignal des vieilles relations est le moose, et non l’élan. (p. 201)


(66) Lac Leech ou des Sangsues de M. Balbi. (p. 205)