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de quelque temps elle s’arrête tout à fait. L’érable à sucre ne vient que sur un sol très fécond. Pendant l’ascension de la sève, on enfonce des tubes dans son tronc, qui la conduisent dans des jattes déposées au pied de l’arbre. On fait ensuite évaporer, au soleil ou sur le feu la partie aqueuse de cette sève, qui donne après cette opération un sucre un peu brun inférieur à celui de la canne à sucre. » (Bayard, Voyage dans l’intérieur des États-Unis, p. 73.)

Duhamel, dans son Traité des Arbres et Arbustes, entre dans d’assez longs détails sur la manière de récolter ce sucre. On peut consulter aussi M. de Chateaubriand, Voyage en Amérique, p. 143, édit. de i832 ; et Natchez, t. 1er, p. 17 et 26, édit. de 1826. — Charlevoix, t. 5, p. 179. — Lebrun, p. 389. Les Pionniers de Cooper, ch. 20 et longue note à la fin de la traduction française. (p. 94)


(47) Nous n’avons trouvé dans aucune relation rien qui ait rapport à cette peuplade indienne ; mais les différentes tribus avec leurs diverses populations forment un catalogue immense tout à fait disproportionné avec le petit nombre des hommes rouges. — Il en est de même des pieds noirs. (p. 96)


(48) Littéralement persil des vaches. Nous ne trouvons dans aucun ouvrage de botanique le nom ni la description de cette plante. (p. 98)


(49) Les Ottawwaws donnent aux très grands lacs le nom de Kitchegawme ; ils en reconnaissent cinq : le lac Supérieur, qu’ils appellent communément le Kitchegawme