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dans son Histoire des Celtes, Pelloulier a confondu avec l’élan. (p. 62)


(32) Les trappes employées contre ces animaux sont des planches plus ou moins épaisses, plus ou moins larges. On fait un trou dans la neige : une des extrémités des planches est posée à terre, l’autre extrémité est élevée sur trois morceaux de bois agencés dans la forme du chiffre 4. L’amorce s’attache à l’un des jambages de ce chiffre ; l’animal qui la veut saisir s’introduit sous la planche, tire à soi l’appât, abat la planche, est écrasé.

M. de Chateaubriand, Voyage en Amérique. (p. 63)


(33) Creeks de Bell et de M. Adrien Balbi. — Criques de M. de Chateaubriand. — Les Kilistinous ou Cristinaux, que nos Canadiens appellent Criques. Père Charlevoix. (p. 64)


(34) Assiniboins ou Asseniboines de M. Adrien Balbi. — Assiniboines de Cooper. — Assiniboils du père Charlevoix et de M. de Chateaubriand. — Assinipoils ou Ossenibonies de Carver. — Assimpouals de la Hontan. — L’éditeur américain dit que ce nom signifie, dans le langage indien, rôtisseurs de pierres, parce que les Assinneboins cuisent leurs vivres avec des pierres chauffées. (p. 64)


(35) On trouve chez la plupart des voyageurs de nombreux détails sur les cabanes que les sauvages américains élèvent en moins d’une heure dans leurs campemens. Le père Lafitau (t. 2, p. 241) dit que, dans leurs marches, quelques uns portent avec eux des écorces de bouleau, roulées comme