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raquettes à neige dans les écrits plusieurs fois cités dans ces notes de la Hontan, t. 1er, p. 73. Lafitau, t. 2, p. 220, et Charlevoix, t. 5, p. 326.

William Smith, historien de New-York, attribue en grande partie au manque de raquettes à neige le mauvais succès de l’expédition française contre les Mohawks en 1665 (The History of New-York, p. 58).

Hérodote, entre autres énigmes qu’il se plaisait à donner à deviner aux Grecs, avait dit que dans un pays du nord les hommes avaient les pieds tournés en arrière, ce qui ne les empêchait pas de courir avec agilité. L’historien suédois Rudbeck croit qu’il a voulu faire allusion à l’emploi des raquettes pour marcher sur la neige. Leur plus grande extension étant en arrière de l’homme, elles lui donnent tout à fait l’apparence d’avoir les pieds tournés en sens contraire. (p. 49)


(24) Les Indiens ont un habillement que les Français nomment mitasse, que l’on devrait plutôt nommer cuissard, puisqu’il couvre les cuisses et descend depuis les hanches jusque dans le quartier du soulier, et y entre jusqu’à la cheville du pied.

Lepage du Pratz. Hist. de la Louisiane, t. 2, p. 196.

L’auteur anonyme de la vue de la colonie espagnole du Mississipi ou des provinces de la Louisiane et Floride occidentale, en l’année 1802, donne une description un peu différente du même vêtement : les principaux d’entre eux ont des chausses de lainage ou peaux qui leur prennent de mi-cuisse jusqu’à mi-jambe, et qu’ils appellent mitasses.