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en Asie dont l’odeur soit si forte et si suave.

(La Hontan, Nouveaux Voyages, t. I, p. 80.)

Nous leur trouvâmes un grand monceau de rats sauvages qui vont à l’eau et sont gros comme conuils (lapins), et bons à merveille à manger, lesquels portent du musc comme les castors.

(Lescarbot, Hist. de la Nouvelle-France, p. 321.)

Rat musqué, petit animal de même nature à peu près que le castor ; à bien des égards, il en paraît un diminutif. Le père Charlevoix (Lettre 5 du journal d’un voyage en Amérique) donne beaucoup de détails fort intéressans sur les habitudes du rat musqué.

Samuel Hearne en parle aussi avec étendue. C’est probablement le pilori de quelques relations. (p. 45)


(23) Ces raquettes ont 18 pouces de long sur 8 de large ; de forme ovale par devant, elles se terminent en pointe par derrière ; la courbe de l’ellipse est de bois de bouleau plié et durci au feu. Les cordes transversales et longitudinales sont faites de lanières de cuir ; elles ont six lignes en tout sens ; on les renforce avec des scions d’osier. La raquette est assujettie aux pieds au moyen de trois bandelettes. Sans ces machines ingénieuses il serait impossible de faire un pas l’hiver dans ces climats ; mais elles blessent et fatiguent d’abord, parce qu’elles obligent à tourner les genoux en dedans et à écarter les jambes.

M. de Chateaubriand, Voyage en Amérique, p. 179, édition de 1832.

On trouve aussi des descriptions fort étendues des