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des habitans instruits du Bas-Canada leur portent une affection de nationalité. La ville du détroit se compose de 270 maisons habitées par 1550 individus. Mais les fermes riantes, de 4 arpens de front sur 80 de longueur, serrées les unes contre les autres le long de la rivière, contiennent une plus forte population. Is. Lebrun, Tableau statistique et politique des deux Canadas, p. 212.

On nous montra sur la rive gauche du fleuve une longue file de maisons en bois peint, de construction élégante et neuve, et entièrement semblables aux édifices de toutes les petites villes d’Amérique. C’était la ville de détroit : on ignore si elle tient son nom du fleuve, ou si le fleuve lui doit le sien ; elle fut fondée jadis par les Français canadiens, au temps où la France était puissante dans les deux mondes.

G. de Beaumont, Marie ou l’Esclavage en Amérique, t 2, p. 56. (p. 14)



(8) Les totems forment une espèce de blason : chaque famille sauvage, se supposant descendue de quelque animal, en adopte pour ses armoiries la représentation. Le tombeau est orné du totem qui a distingué le sauvage pendant sa vie et joué un rôle dans toutes les solennités de son existence aventureuse.

Cooper : notes du Dernier des Mohicans. (p. 19)


(9) Les prisonniers adoptés ne jouissent pas d’une sûreté complète ; s’il arrive que la tribu où ils servent fasse quelque perte, on les massacre : telle femme qui aurait pris soin d’un enfant le coupe en deux d’un coup de hache.