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les uns restèrent sourds toute leur vie ; d’autres avaient perdu une partie de leur intelligence ; quelques uns, dans le délire causé par la souffrance, se jetaient contre les arbres et les rochers, brisant leurs bras, et s’estropiant de toutes les manières. La plupart de ceux qui survécurent avaient eu des écoulemens d’oreille très abondans, ou, dans le principe, des saignemens de nez très copieux. Cette maladie était entièrement nouvelle pour les Indiens ; ils n’employèrent que peu de remèdes, si même ils en tentèrent un seul.