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frère ; « puis, découvrant sa poitrine, il me montra la cicatrice d’une blessure profonde et dangereuse : « Vous rappelez-vous, mon jeune frère, qu’en jouant avec des fusils et des flèches vous m’avez fait cette blessure ? » Voyant mon embarras, il continua à s’en amuser quelque temps en me racontant toutes les circonstances de cet événement. Enfin, il me tira de cet état d’incertitude et d’anxiété en disant que ce n’était pas moi, mais un de mes frères, qui l’avait blessé dans une rencontre qu’il désigna. Il parla de Ke-wa-tin qui aurait été à peu près de mon âge, et s’informa particulièrement de l’époque et des détails de mon enlèvement, postérieur à son départ du lac Huron.