(sic)[1], et de me répondre qu’il serait fait droit à la demande autant que possible ; cependant les choses en sont demeurées là. Aujourd’huy ce conducteur revient à la charge, et prétend que ses chefs l’ont proposé pour la cinquième fois dans le courant de ce mois.
N’osant plus solliciter Monsieur le général Doguereau, je viens vous prier, si cela ne vous contrarie point, d’avoir la bonté de vous en occupper, à votre tour, auprès de l’administration générale, et même de vous entendre avec Monsieur le général Doguereau, si vous le jugez nécessaire, car les mutations de ce genre doivent avoir lieu en janvier prochain.
Je crois que ce Martin est très capable, et qu’il n’a jamais démérité.
Agréez, Monsieur le Député, l’assurance de mes sentiments très respectueux.
| MINISTÈRE des FINANCES — CABINET DU MINISTRE |
II AU MÊME |
19 septembre 1836[3].
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Mon cher collègue, nous voici engagés dans une entreprise qui a ses difficultés[4], mais dont le succès n’est pas
- ↑ Plus haut c’était un péché d’omission. Nous voici en présence d’un péché plus grave commis par un membre de l’Académie française, avec récidive quelques lignes plus loin. Que ceux qui n’ont jamais intempestivement redoublé une lettre jettent la première pierre à l’auteur du Discours des Révolutions du Globe !
- ↑ Mes lecteurs regretteront sans doute que je ne leur serve qu’un plat vulgaire sous forme d’une simple lettre de recommandation, et non un plat exquis tel qu’une lettre en beau style, roulant sur quelque intéressant sujet scientifique, mais ne les désarmerai-je pas en leur déclarant que je le regrette encore plus qu’eux ?
- ↑ La lettre est sans suscription, mais elle a été certainement adressée au député Raguet-Lépine.
- ↑ Charles-Marie Tanneguy comte Du Châtel, avait été nommé ministre des finances dans le cabinet du 6 septembre 1836.
