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Obligeant cent esprits divers,
Qui vouloient parler à CLÉMENCE[1],
À se tenir dans le silence,
Pour admirer tes rares vers.

Je néglige (p. 16) un insignifiant sixain signé : I. P. B. (peut-être l’éditeur de Clytie, Jean [Pierre] Boude), et je donne cet autre sixain — un peu moins mauvais — du sieur I. B. COLOMBET, qui ferme la marche triomphale des complaisants amis du poète lectourois :

Lacarry, ne t’estonne pas
Si le soleil a plus d’appas
Que pendant la saison passée.
Tu luy peins sa CLYTIE avec tant de beautés
Que pour plaire aux beaux yeux dont son âme est blessée
Il nous produit au jour toutes ses raretés.

  1. C’est-à-dire Clémence Isaure, qui — j’en demande bien pardon à MM. les mainteneurs des jeux floraux passés, présents et futurs — n’a jamais existé… que dans des imaginations trop méridionales, comme je l’ai jadis rappelé (voir une note des Vies des Poètes gascons, par Guillaume Colletet, Auch, 1866, p. 43-46).