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Vayres, Villeneuve-sur-Lot. Mais c’est l’histoire de Bordeaux qui tient le plus de place dans notre livre de raison, lequel pourrait passer pour un supplément à la Chronique Bourdeloise. Je citerai particulièrement les détails relatifs à l’entrée du maréchal d’Albret dans la capitale de la Guyenne (31 mai 1671), à l’émeute qui ensanglanta les rues de cette ville (27 mars 1675). etc.

J’aime à l’espérer, le journal des Fontainemarie sera plus qu’une lecture intéressante : il sera une lecture salutaire. En un temps où trop de publications égarent les esprits et les cœurs, puisse ce modeste recueil, où resplendissent les beaux sentiments et les nobles exemples, être fortifiant, bienfaisant pour tous ceux qui daigneront le parcourir ! Un proverbe indien glorifie l’homme qui a fait pousser un seul brin d’herbe. N’est-ce pas encourageant pour celui qui, s’occupant d’une culture mille fois plus précieuse, aurait fait éclore une seule vertu[1] !

Ph. Tamizey de Larroque.
  1. Le livre de raison et divers autres documents utilisés dans les notes, m’ont été gracieusement communiqués par M. Maurice Boisvert, maire de Beaupuy, membre du Conseil général de Lot-et-Garonne, et descendant des Fontainemarie par sa grand’mère. En exprimant ici ma plus vive reconnaissance au fils d’un homme qui fut pour moi un ami dévoué, il m’est doux de constater que, dans la famille Boisvert, la bonté parfaite est une qualité héréditaire. Je dois aussi diverses excellentes indications à M. le docteur d’Antin, M. Gustave de Colombet, qui l’un et l’autre se rattachent par d’étroits liens de parenté à la famille de Fontainemarie, à M. l’abbé Alis, curé de Xaintrailles, à M. A. Communay, ancien président de la Société des Archives historiques du département de la Gironde, à M. le comte Albert d’Auber de Peyrelongue, et je prie ces obligeants et aimables auxiliaires d’agréer mes plus chaleureux remerciements.