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INSTRUCTIONS
SUR LA PESTE
par
LE CARDINAL D’ARMAGNAC


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Guizot, dans une remarquable lettre que j’ai eu naguère le plaisir de publier, raconte cette charmante anecdote « Quand Madame la duchesse d’Orléans voulait faire faire à Monsieur le comte de Paris de nouvelles connaissances de camarades, il lui répondait Je n’aime que mes vieux amis s». L’illustre écrivain ajoute Je suis comme lui, j’aime mes vieux amis, et je lui souhaite, à lui, de garder toute sa vie cette aimable et honorable disposition1 A mon tour, pour ne parler ici que des affections littéraires, je dirai que j’ai aussi le culte des vieux amis, Les personnages dont je me suis yympalhiquement occupé m’attirent avec une force invincible. Sans cesse je voudrais revenir à eux pour mieux les faire connaître, pour mieux les faire aimer. Comme un peintre qui n’est jamais 1. Lettre écrite du Val-Richer, le 7 octobre 1850, à M. Uoguet Lépine, ancien pair de France, (Voir Une petite gerbe de billets inédits. Pari:, librairie Techener, 489Q; in-8», p. 83.)