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Il L’érudit, en J. Delpit, notait pas moins recommandable que l’homme. De même qu’on a pu te proclamer loyal entre tous, on peut affirmer que jamais trmailleur n’a été plus consciencieux. tt poussait le souci de l’exactitude jusqu’au scrupule et au raffinement. Jat s chercheu: n’a moins épargné sa peine. Pour la moindre vérification, il remuait des montagnes de livres. Il était de ceux en trop petit nombre pour qui la vérité est si belle qu’on doit braver toute fatigue pour la poursuivre et l’atteindre. A tant de soin et de zèle, il joignait une rare finesse d’esprit, un sens critique presque infaillible. Son érudition si précise et dont l’horizon était si étendu, s’en illuminait, C’est un heureux et fécond mariage que celui du savoir et de la sagacité. Dans les nombreux travaux de J. Dclpit, on remarque toujours une aussi précieuse association, trop souvent absente, hélas des livres de nos jours où domine tantôt la servile compilation, tantôt la trompeuse fantaisie. La place me manque pour analyser une à une les publications de J. Delpit. Je me contenterai de signaler les plus consid~ra~les (1). La Notice d’azn manuscrit de la Itibliolhcyue d~ H’0~/<’Ht)<«t’f, iralituté Recognteïuzzes /<’o<forMM, etc., rédigée en collaboration avec M. )[al’¡ial Dctpit, inaugure dignement (<8tt) la série des œuvres princïpales du paléographe et de J’historien. J’aurai tout dit sur ce qui fait tant Il d’honneur aux deux cousins, en rappelant qu’il fut couenne par l’Académie des insc~iptions et Belles-Lettres (2). (t) On trouvera plus loin ta liste comptée des ouvrages et opuscules de J. Delpit qu’abienvautu m’aider à établir M. René Deipit, son gendre et neveu, ou, pour mieux .tire, son 0:s d’adoption. L’ofncicr de marine a ainsi rendu à son second père ce que ce dernier avait fait pour son père réel, dont il avait, en 1887, si soigncusement énuméré les quarante-huit grandes 00 petites publications (f,fste des ouvrages publifs po)’Jcatt-Maf<tf)< Detpitj. {fI Constatons que J, Delpit, en ses études, resta toujours Qdéle (Qua.fs ab inceptu.j à ta province dont Bordeaux est la métropole. Jamais it n’est serti du cercle au iiiilipu duquel tout d’abord il s’était placé, je devrais dire entactné. A moi, Il reprochait amicalement d’être un volage, de courtiser ta bri<ne et la binnde, la Provence comme l’Aquitaine, la Saintonge comme )’t)e~!e-France, etc.; il s’amusait à me comparer à un gigantesque papillon s’ébattant sur toutes les gleurt et les saccageant toutes.