Le savant continuateur du Nobiliaii^Gûj^Âne et de
Gascogne, M. le D’ Jules de Bourroussede^Làffere, apjblié,.
en 1884, un volume tiré à petit nombre d’exemplaires et qui
n’a pas été mis en vente, intitulé Généalogie des maisons de
Fabri et d’Eyrenx (1). Dans cet ouvrage, dont les matériaux
ont presque tous été extraits des archives du château d’Auge (2),
on chercherait vainement la moindre mention de Claire de
Fabri et de ses sœurs; filles de Palamède de Fabri, seigneur
de Valavez, frère cadet de Claude Nicolas de Fabri,
seigneur de Peiresc. L’habile généalogiste n’attribue (p. ;8) au
mariage de Palamède de Fabri avec Marquise de Tulles (3),
dame de Trébillane (4), qu’un seul enfant, Claude de Fabri,
baron, puis marquis de Rians, héritier, à la mort de son
oncle, de la charge de conseiller au parlement de Provence.
Ce qui excuse M. de Laffore d’avoir ignoré l’existence des
sœurs du marquis de Rians, c’est que les généalogistes pro-
vençaux eux-mêmes l’ignoraient aussi. Le nom de Claire de
Fabri, pour ne nous occuper que d’elle en ce moment, ne
se trouve dans aucun des nobiliaires anciens ou récents que
(1) Bordeaux, imprimerie Gounouilhou, grand in-8° de 191 pages.
(2) Près de La Plume, chef-lieu de canton du département de Lot:etGaronne.
(3) M. de Laffore a cru devoir adopter (p. 3?)îa forme Thules. J’ai mieux,
aimé écrire le mot comme l’écrivait Peiresc, comme l’écrivaient les membres
de la famille de Tulles et notamment un évêque d’Orange, Jean de Tulles,
dont j’ai jadis publié quelques lettres dans le ’Bulletin historique et archéologique
ieVuuctuse^ lequd évêque était cousin de la belle-sœur de Peiresc.
Les auteurs du Gallia Christian» ont eux aussi donné la préférence à
l’orthographe Tulles (Tome I, col. 784-785).
(4) Trébillane ét%it un fief rural qui appartient à la commune de Cabrics,
arrondissement d’Aix, située à 19 kilomètres de cette ville.
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UNE NIÈCE DE PEIRESC
Claire de Fabri