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Tout n’a pas encore été dit sur Blaise de Monluc. M. le baron de Ruble, en tête du premier volume de son inappréciable édition des Commentaires et des Lettres du grand capitaine, nous promettait, il y a plus de vingt ans (1864), un travail spécial sur son héros : « Nous ne pouvons que mentionner », disait-il[1], « les controverses établies sur l’origine de la famille de Monluc, l’époque et le lieu de sa naissance, sa nomination officielle à la charge de colonel général de l’infanterie, ses actes comme gouverneur de la Guyenne, le lieu de son tombeau. L’examen de ces questions, qui trouver sa place ailleurs, exigerait, pour être complet, des développements qui ne sauraient entrer dans le cadre étroit de notre préface. » M. de Ruble n’a pas renoncé, Dieu merci ! à son projet d’écrire une biographie critique de Blaise de Monluc (il m’en donnait l’assurance encore assez récemment). J’espère bien qu’aussitôt que l’infatigable érudit aura terminé ses belles études sur Jeanne d’Albret, qui, aux applaudissements du monde savant tout entier, viennent d’obtenir de l’institut la plus légitime et la plus glorieuse des distinctions, il nous fera profiter de tout ce qu’il aura recueilli,

  1. Introduction, p.1, note 2.