crit qui a appartenu à René de Rochereul, escuier, seigneur de la Hadière, d’Onglepied, Longbresson, etc., en 1577, qui a dessiné ses armes sur le premier feuillet, de sa propre main, qui sont de… [ces points et les suivants ont été laissés par Dom Lobineau] semé de coquilles de… au franc cartier de… à trois poignards de… en pal, la pointe en haut ; et pour supports deux lions leopardez[1]. L’autre article regarde mon troisième volume. Sur quoi je aurai l’honneur de vous dire que je ai de quoi faire 3 volumes de supplement et de continuation, que je ne me presse point de les faire imprimer et que j’attens sur cela que Mrs des Estats parlent[2].
Je suis avec le plus parfait respect, Monsieur, vostre tres humble et tres obéissant serviteur.
- Rennes, 30 decembre 1714.
- ↑ D’après le Nobiliaire de Bretagne de Potier de Courcy (seconde édition, tome II, p. 348), la famille de Rochereul aurait été déboutée en 1669 de sa prétention à la noblesse. Comment Dom Lobineau ignorait-il cette circonstance assez voisine de lui ? Il est vrai que, même quand on est un Bénédictin des plus érudits, on ne peut pas tout savoir.
- ↑ Ni le troisième volume, ni le Supplément ne parurent jamais, et Dom Lobineau ne publia que l’Histoire des saints de la province de Bretagne (1723, 2 vol. in-fo) et les trois derniers volumes de l’Histoire de la ville de Paris (1725, in-fo) commencée par Dom Félibien, auteur des deux premiers volumes de la fin de 1714 jusqu’à l’époque de sa mort (3 juin 1727). Notons que tous les biographes, y compris l’auteur du si utile Dictionnaire historique de la France, font naître Dom Lobineau en 1666. Or, M. A. de la Borderie (Éloge historique déjà cité) a prouvé, d’après l’acte de baptême par lui retrouvé, que Dom Lobineau naquit le 9 octobre 1667.