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Quant à l’histoire de saint Maurin, il répond que si toutes les anciennes légendes de ce pays ont été brulées, il faut s’en tenir à la tradition. Faites moi, je vous prie, reponse à La Grasse, pour ce qui me regarde, à M. Labenazie, comme dessus, à Agen, pour ce qui le touche, et me croiez,

Mon reverend Pere,
Vostre très humble et très obéissant confrère,
F. Estienne Du Laura.

À Saint-Maurin, ce 5 aoust 1692.

M. B.[1]
Mes baise-mains à D. Jean Mabillon,

On m’a dit que les messieurs de Sainte-Marthe travaillent à un nouveau Gallia christiana. Je vous prie de me l’apprendre[2].

Au Révérend Pere Dom Michel Germain, religieux bénédictin, en l’abbaye de Saint Germain des Prés, à Paris[3].

    savoir que de sagacité. Me sera t-il permis d’ajouter que je pense, en écrivant ces lignes, a un des nouveaux membres de l’Académie des Inscriptions, M. l’abbé Duchesne, qui a déjà étudié avec tant d’indépendance et résolu avec tant de bonheur de difficiles et redoutables problèmes de littérature ecclésiastique.

  1. Sur Étienne Du Laura, mort au monastère de Saint-Sever-Cap, en Gascogne, le 13 avril 1706, voir les Prieurs claustraux de Sainte-Croix, de Bordeaux, par Ant. de Lantenay (Bordeaux, 1884, grand in-8o, pp. 85-86). Le savant biographe signale, d’après l’Histoire [inédite] de da congrégation de Saint-Maur, par Dom Edmond Martène (en la bibliothèque de l’abbaye de Solesmes) un manuscrit en deux volumes in-fo, de Dom Du Laura, conservé autrefois à Saint-Germain-des-Prés : Recueil de prières pour servir à l’histoire de l’Ordre de Saint-Benoît, en France, rangées par ordre alphabétique des noms des monastères de cet Ordre.
  2. Ce ne fut qu’en 1710, date mémorable, que Dom Denis de Sainte-Marthe fut chargé par l’assemblée du clergé de refondre le Gallia christiana, dont il fit un ouvrage nouveau (1715-1728).
  3. La lettre autographe est annexée au volume 12,829 du fonds latin. Si elle est adressée à Dom Michel Germain, c’est que ce dernier était le directeur général des travaux relatifs à l’admirable entreprise du Monasticon gallicanum, entreprise au sujet de laquelle il y a trois publications célèbres à citer, celles de M. Louis Courajod, de M. Léopold Delisle, et de M. Peigné-Detacourt.