Page:Tamizey de Larroque - Mélanges.djvu/243

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
22 Janvier [pour Marseille]
À M. d’Orléans avec un fagot de libvres[1]. À M. Cassagne avec l’Elmacinus[2]. À M. Vias.
23 » au soir, par un pedon[3] (pour Rome).
Au card. Bentivoglio, au S. d’Aubery, avec lettres de M. Chabert et de mon frère, à M. de Perussis et mémoire de livrets.
28 » au matin.
À M. de Lomenie, avec un pacquet de M. de Marseille, Mess. du Puy, à M. de la Fayette, à M. d’Oppede, à M. de Malerbe.
5 Febvrier [pour Rome] :
Au card. Barberin, avec les notes de M. Rigault sur l’inscription d’Accia Maria Tulliana. Au S. Aleandro, avec la Gallia d’Elzevir[4]. À Eschinard, à M. d’Aubray, à M. de Bonnaire.
  1. Voir dans le fascicule VII des Correspondants de Peiresc (Orléans, 1883, passim) combien de services Peiresc eut le plaisir de rendre à son voisin, lequel habitait momentanément Marseille et y préparait un de ses savants ouvrages. On peut dire que l’exquise obligeance de notre bibliophile mettait sa riche bibliothèque sous la main même de O. de l’Aubespine.
  2. Il s’agit là de l’édition de l’Historia Saracenica de Georges Elmacin par Th. Erpenius (Leyde, 1623, in-f°.)
  3. Voici la définition du mot par le Dictionnaire de Trévoux « Terme qui est en usage à Avignon. C’est le nom qu’on y donne à un courrier, ou plutôt à un messager à pied qui porte les lettres pour Rome. Le pédon d’Avignon porte les lettres pour Rome jusqu’à Gènes, — où il trouve le pédon de Rome, à qui il les donne, et de qui il reçoit celles de Rome. Ce mot vient de l’italien pedone, un piéton. »
  4. Respublica, sive status regni Galliœ diversorum autorum (Leyde, 1626, in-24). Voir les détails que donne sur ce recueil M. Alphonse Willems dans son livre classique sur les Elsevier (Bruxelles, 1880, p. 70, article 259).