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10 Février  
À M. Bagni, à M. Rubens[1] avec lettre de M. l’Abbé[2].
16 »  
À M. Millotet, avec la boitte de graine de chou-fleur.
19 »   Au Sr Rubens[3], au Sr Bagni.
21 »   À M. Wingue[4], sur les Fastes.
24 »  
Au Sr Rubens[5], avec la remonstrance aux Hollandois, au Sr Bagni.
25 »   À M. Winghen.
26 »   À Milanges, à M. de l’Aubardemont[6].
28 »   Arrivée de mon frère[7].
  1. À Carpentras, date du 9. Envoi de la lettre de l’Abbé de St.-Ambroise annonçant que la Reine approuve l’arrivée de Rubens à Paris à la fin de mars. (R).

  2. On écrivait ainsi, au XVIIe siècle, le nom de l’érudit Charles Labbé. La même forme est donnée à ce nom dans les lettres de Jean Chapelain, de l’Académie Française, t. II, in 4°, 1883, p. 3. Ch. Labbé fut un petit Libri, car il arracha pour son usage personnel, plusieurs feuillets d’un manuscrit aujourd’hui à la bibliothèque nationale, (fonds latin n° 4910). qui lui avait été confié par Peiresc, lequel dans une note indignée a flétri cet odieux procédé. Voir le Cabinet des manuscrits par M. L. Delisle, t. I, in-f°, 1868, p. 284.
  3. À Carpentras, minute des lettres écrites à Rubens, datées de Paris, 10 et 24 Février, et envoyées ensemble. (R).
  4. Jérôme de Winghe, chanoine de la cathédrale de Tournai. De 1608 à 1625, Peiresc eut avec lui une correspondance intéressante roulant sur des questions de plantes, de médailles, etc. (R).
  5. V. Note 3.
  6. Il s’agit là du fameux juge ou plutôt bourreau d’Urbain Grandier, Jean Martin, baron de Laubardemont, qui fut maître des requêtes, conseiller d’État, président de la cour des Aides de Guyenne, etc. Les uns ont vu en lui un scélérat, les autres un imbécile. À l’appui de l’opinion de ces derniers, on pourrait citer, si elle était historique, la plaisante anecdote racontée par Tallemant des Réaux (Historiettes, t. II. 1854, p. 135) ; le diable de Loudun dit une fois : M. de Laubardemont est C… Et Laubardemont, à son ordinaire, mit le soir : ce que j’atteste estre vray, et signa.
  7. Je souligne ces mots, parce que Peiresc, en bon frère — et Palamède de Fabri, sieur de Valavez, lui rendait certes affection pour affection. — s’est servi de lettres majuscules pour inscrire sur son registre ce petit événement.